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 Sauve moi de l'ennuie - ( Mikael )

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L. Naria-Béa Primer
L. Naria-Béa Primer

CAPITOLE ❖ panem et circenses


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Sauve moi de l'ennuie - ( Mikael ) _
MessageSujet: Sauve moi de l'ennuie - ( Mikael )   Sauve moi de l'ennuie - ( Mikael ) EmptyLun 27 Juin - 16:17




Comme chaque jour depuis presque toujours mon père passa la porte de ma chambre avec le sourire, je connaissais ce réveil par cœur sauf que ce matin je n’avais pas eu envie d’une nouvelle répétition. Je m’étais levée quelques minutes plus tôt afin d’être déjà prête. Quand il ouvrit la porte j’étais en train de sortir de ma salle de bain personnel. J’avais lâché mes cheveux blonds le long de mon dos avec juste une petite pince argenté qui appartenait à ma mère, elle n’était pas spécialement à mon gout mais elle avait représenté beaucoup pour ma mère, elle l’avait porté le jour de son mariage. Je portais une robe comme souvent, le temps était assez beau aujourd’hui et je me permettais de sortir avec juste ça, de couleur pâle elle suivait assez bien avec mon teint très clair, quelques touches de rose sur mes joues et je souris à mon père. Il était assez étonné de me voir déjà debout mais ne dis rien à ce sujet. Il déposa ses lèvres sur mon front et me complimenta sur mon apparence et sur ma beauté qui selon lui était semblables à celle de ma mère. C’était une jeune femme très aimer par tous, même ceux des districts disait toujours qu’elle était jolie et douce même si elle était au Capitole. Elle avait comme moi de longs cheveux blonds ondulés, des yeux d’un bleu très clair et une très fine silhouette, j’étais assez fier de lui ressemblait, c’était quelques choses que même après sa mort nous partagions. Il me demanda de le rejoindre pour prendre le petit déjeuner en bas dès que je serais prête. J’hochais la tête et il partit. Une fois qu’il partit je me laissais quelques instants ou je me regardais dans le miroir, je mis mes chaussures et sortis de ma chambre qui au fils des années n’avait pas réellement changé. Elle avait toujours ce côté enfantin avec ces teintes roses, elle était très grande, bien trop grande pour moi, il m’arrivait parfois de me dire que je pouvais me perdre rien que dans cette pièce. Un immense lit de deux personnes se trouvait au centre de la pièce, une coiffeuse de couleur or sur la gauche et un immense dressing au fond, presque aussi grand que le reste de ma chambre, il contenait toutes mes robes, chaussures et vêtements en tout genre.

La refermant je pris l’escalier principale pour me rendre dans la salle à manger. Je réalisais que ma vie n’était qu’une répétions de chose et que je ne pouvais rien changer à cela. En descendant j’étais presque sure de trouver une omelette fraiche dans mon assiette, ainsi que du pain encore chaud sortant du four, plusieurs confiture, un jus pressé même plusieurs ayant un choix plus diverse et mon père dégustant son café en lisant les nouvelles du matin. En poussant la porte je trouvais la scène exactement comme je l’avais imaginé. Je pris place à ma place habituelle, juste à la gauche de mon père. Je bus quelques gorgées de mon jus de fruit et nous discutions rapidement. Il déposa son journal sur ces jambes et se tourna vers moi « Ma douce enfant, comme je t’en ai parlé il y a quelques jours, ma proposition pour que tu t’unisse avec Mikael est toujours valable, c’est un garçon charmant comme tu le sais » j’hochais la tête, presque incapable de lui dire non. Depuis toujours il me protégé ou plutôt me surprotéger et depuis la mort de maman cela ne c’était pas arrangé. Je lui lâchais un petit sourire, sa nouvelle lubie étant de me faire épouser mon ami de toujours Mikael et bien que ce soit un garçon très bien, ce n’était pas une union qui me ravissait « Tu ne dis rien Naria » je relevais mon visage vers lui et posait ma fourchette « En réalité papa je ne suis pas sure de moi et de cette union » c’était la premier fois que je m’exprimais réellement sur ça et cela ne semblait pas lui faire d’effet, il resta là sans bouger avant de terminer son café calmement. Je savais qu’il ne voulait que le meilleur pour moi et que seul mon bonheur comptait mais il avait tout de même des règles et des principes. Pendant une seconde j’osais penser à Adam puis je me sortis le plus vite possible cette pensée de la tête « Ne t’en fais pas chérie ça viendra » il s’excusa et m’embrassa rapidement.

Soupirant j’avalais mon petit déjeuner rapidement avant de sortir de la maison. Enfin seul je autorisé à penser à Adam quelques temps, mon cœur s’emballa et je tentais de ne pas sembler stupide en pensant rapidement à autre chose. Je pris rapidement le chemin principale et marchant jusqu’au parc ou j’avais rendez-vous avec Mikael. Il se trouvait comme prévu assis sur le petit banc blanc, je m’approchais en souriant « Bonjour » lui dit-je en m’asseyant près de lui. J’avais confiance en lui et je savais que je pouvais lui confier ce que je voulais sans trop de soucis. Je croisais les jambes avant de me tourner vers lui « Mon père m’a reparler de notre mariage » lorsque mon père m’en avait parlé la première fois j’avais directement était lui parler « Il semble tenir à cet union et ne rigole pas … Ton père t’en a parler ? » je le regardais dans les yeux. Mon père et le sien était très proche, de bon amis. J’espérais qu’il soit contre cet union aussi car je n’aurais jamais le courage de dire non à mon père.
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Mikael Doherty
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CAPITOLE ❖ panem et circenses


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MessageSujet: Re: Sauve moi de l'ennuie - ( Mikael )   Sauve moi de l'ennuie - ( Mikael ) EmptyMar 28 Juin - 23:50

Il y avait des heures où je devrais éviter de me lever. Le genre d’heure qui plait aux flemmards, celles qui tombent toujours pendant les heures de repas, quand tout le monde est à la maison, ou pire encore. J’étais du genre à me lever tôt, être debout avant tout le monde car l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt comme on dit. Mais ces derniers temps, je préférai trénasser dans mon lit pendant un long moment, et il fallait soit que ma vieille gouvernante intervienne – elle qui l’avait fait de nombreuses fois quand j’étais enfant – soit que mon père m’appelle parce qu’il avait besoin de moi. Et j’aurais préféré que la gouvernante vienne me réveiller, même avec un seau d’eau à l’ancienne – bien qu’elle ne l’ait jamais fait, elle a ses méthodes à elle. Malheureusement pour moi, c’était mon père qui m’attendait. Quand mon père m’appelait c’était que quelque chose n’allait pas. Il se postait en bas de l’escalier de marbre blanc, et de sa voix rauque il scandait mon nom plusieurs fois, après une légère pause : « Mikael ! Mikael ! Mikael » Chaque fois qu’il prononçait mon nom il accentuait la fin, histoire de me réveiller telle une alarme. Je grognai seul dans mon lit, émergeant des couvertures et draps blancs petit à petit. Il cessa à un moment donné. De toute façon si je n’étais pas descendu dans trente minutes, il reprendrait son tintamarre. Alors je sortais lentement de mon lit, pas la peine de le faire, ma gouvernante passerait par là, en espérant qu’elle ne tienne pas à me raconter une nouvelle anecdote de lorsque j’étais en couche-culotte. Je ne pris pas le temps d’être présentable et ce fut une grossière erreur. Comme je pensais l’avoir fait attendre trop longtemps je descendis directement en boxer sans chercher à comprendre. Une fois en bas, les invités de mon père me fixèrent, interloqués. Merde. Ecarquillant les yeux, je balbutiai rapidement : « Bonjour messieurs-dames, veuillez m’excuser un petit instant. » Et je remontai rapidement, et cette fois-ci je pris le temps de me préparer correctement. Un peu plus tard, je rejoignais ma mère dans la cuisine et après l’avoir embrassée sur la joue, elle se moqua de moi : « Ton père est furieux. T’as fait fort de descendre ainsi. » Je levai les yeux au ciel : « Mais j’en savais rien moi ! » M’indignais-je. Elle en rit. « T’en fais pas c’est arrangé, de toute façon ils sont partis. Par contre ton père t’attend dans le salon. » Et sans rien dire, je me rendis dans le salon où mon père m’attendait, installé confortablement dans un de nos fauteuils de luxe. Il me fit signe de prendre place et il prit la parole : « J’espère que tu n’es pas fier de ta bêtise. » Je baissai la tête « Père je… » Mais il me coupa la parole : « Peu importe. Je voudrais savoir où tu en es. » Je relevai alors la tête, ne sachant pas très bien de quoi il voulait parler. Il comprit que j’étais dans le flou et reprit : « Comment va Naria ? Bien j’espère. Son père et moi avons discuté, et il serait bien que Naria et toi conveniez d’une date. Cette union serait bénéfique pour tous. » Ca y est, il remettait ça sur le tapis. Je n’avais pas bougé d’un poil, je n’avais même pas cillé. Mais intérieurement je m’insurgeais. Pourquoi tenait-il à me marier à ma meilleure amie ? J’étais libre de le faire ou non, et je doute que ça ne traverse l’esprit de mon amie d’enfance. Nous étions proches mais pas à ce point-là. Mais j’étais incapable de contredire mon père. Alors je gagnais du temps : « On ne s’est pas vus récemment. On n’en a pas parlé depuis…Mais père est-ce nécessaire ? » Mon père acquiesça. « Elle est parfaite. » J’aurais voulu bondir de mon fauteuil et lui crier qu’il n’avait pas été poussé à épouser ma mère, mais qu’il l’avait choisi, mais aucun son ne sortit de ma bouche. Il me demanda de me lever et de quitter la pièce. Je lui avais menti, Naria et moi on se voyait régulièrement, mais que faire d’autre…D’ailleurs je la voyais dans peu de temps, et si j’informai ma mère de mon départ, je lui fis promettre de ne rien dire à mon père.

Je sortis et mon chauffeur m’amena directement à ma destination qu’était le parc. Là-bas, je fus le premier, ce qui ne m’étonnait pas. J’en profitais pour observer le paysage. Ces grands arbres qu’on ne voyait nulle part ailleurs, cet espace vert préservé de l’apocalypse, qui avait été reconstruit, et qui était majestueux : il inspirait la grandeur, ce à quoi j’aspirais. Je ne gouvernerai jamais un pays, mais je voulais être quelqu’un de grand et respectable. Tout ce que j’étais pour l’instant, n’était qu’une ombre, celle de mon père, ce qui était un honneur, mais cet honneur m’empêchait d’avancer, de voler de mes propres ailes. J’étais tellement perdu dans mes pensées, là assis sur ce banc de blanc vernis, que je n’entendis pas Naria arriver. Elle s’installa à côté de moi, et je lui souris, content de la voir. Et comme s’ils étaient connectés, j’appris que son père lui avait parlé de notre mariage – qui selon moi n’aurait jamais lieu – et je lui répondis en plaisantant, comme pour la taquiner : « Je savais que j’étais parfait, mais pas à ce point-là. » Et je ris. J’ajoutai ensuite : « Mon père m’en a parlé aussi. Et apparemment c’est union de la plus haute importance. Je crois que ton père lui a bourré le crâne. » Ainsi, ça se sentait que je n’étais pas pour. Le problème ce n’était pas elle. C’était la façon de faire. Pourquoi nous obliger ?

[Désolé du retard! mon déménagement a duré plus longtemps que prévu!]
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L. Naria-Béa Primer
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MessageSujet: Re: Sauve moi de l'ennuie - ( Mikael )   Sauve moi de l'ennuie - ( Mikael ) EmptyMer 29 Juin - 15:49




Ma vie était donc réglé ainsi, depuis toujours mon père parlait de son union avec ma mère comme de la plus belle chose au monde, son émotion me sembler parfois irréel et j’avais moi aussi envie de connaitre cette sensation de choix qui s’affichait sur son visage. Mais depuis toujours il réglé ma vie comme une partition de note de musique, j’avais un emploi du temps strict et les quelques fois ou je trouvais dehors loin de lui c’était quand je m’évadais dans les rues du capitole ou que je rejoignais Mikael. Il était mon ami depuis si longtemps que je pensais presque à toujours à cet instant, j’avais grandis avec lui, c’était le seul homme que mon père me laissait voir en dehors de sa personne et je l’aimais bien comme le grand frère que je n’avais. Etre fille unique n’avait pas été une chose que je conseillais, je m’ennuyais souvent et mon père passait son temps à travailler ou à préparer et parler de Jeux. Il m’avait même dit un jour que je prendrais sa place et que je finirais juge aux Hunger Games mais c’était une chose que je refusais, je ne voulais pas être responsable ou avoir une part de responsabilité dans la vie ou dans la mort d’un gamin qui n’avait absolument rien demandé. J’ignorais ce que je voulais faire de ma vie, mais je voulais vraiment faire quelques choses qui me plairaient. Peut-être professeur, j’étais assez intelligente et j’aimais pouvoir apporter quelques choses à quelqu’un, un peu de bonheur ou de compréhension. Mon père disait que je ressemblais à ma mère mais dans mon souvenir jamais ô grand jamais il ne m’avait dit qu’on l’aurait forcé à épousé ma mère et pourtant il s’apprêtait à faire ça pour moi sous prétexte que j’étais bien trop jeune pour savoir ce qu’étais l’amour et que l’homme qu’il m’avait choisi saurait me rendre heureuse. J’imaginais presque la scène, je marchais dans une grande allée de fleurs blanche, elle était délicatement posé sur une herbe fraichement coupé, je portais une robe si belle que j’avais la sensation qu’elle faite d’une matière parfaite, mes longs cheveux blonds ressemblait à une cascadé doré et à mon bras mon père semblait plus heureux que jamais, et au bout de l’allée parfaite Mikael dans un costume noir m’attendait plus ou moins heureux. Je soupirais en regardant mon ami assit à côté de moi, alors que je le regardais et que mes yeux se posèrent dans les siens je me disais que peut être au final il ne serait pas si mauvais comme mari mais j’attendais mieux et j’aurais ou moins aimé être amoureuse de lui. Mais dans ce cas je devais dire non à mon père et ce n’était pas une chose concevable pour moi « Je ne trouve pas ça drôle Mikael » il semblait trouvé ça drôle et moi je paniquais un peu à l’idée du jour J.

J’imaginais nos deux pères assit dans leur bureau en train de discuter de l’avenir de leur enfant. Je me souvenais encore d’une discussion avec mon père à ce sujet, je me refusais de le blesser mais je ne pouvais pas épouser cet homme. Je pensais à Adam, à son visage à ces yeux, à la façon dont il m’avait regardé, mon cœur s’accéléra, j’étais vraiment stupide comme ci il pouvait s’intéressé à une gamine dans mon genre qui avait tout à porter de main alors que lui il avait dû se battre pour survivre et sans doute pour faire vivre sa famille. Je regardais Mikael dans les yeux « Je crois qu’ils sont tous les deux dans leur monde. Il prévoit les choses en grand et il veut faire ça dans moins d’un mois » je demandais si dans moins d’un mois je serais sa femme, nous vivrons ensemble dans une maison qu’ils auraient choisis tous les deux, c’était donc ça ma future vie, lui et moi dans notre maison je voyais presque mon père me dire quand le moment serait le bienvenue pour avoir des enfants. Un matin alors que je marchais dans les rues des gens du capitole était venue me voir pour me féliciter « C’est très sérieux, mon père m’as dit qu’il ferait faire ma robe par l’une des meilleures styliste du capitole et qu’il comptait annoncé nos fiançailles dans quelques jours … D’après lui ton père est ravie de m’avoir pour belle fille » mon regard en disait long, j’espérais qu’il ait un plan pour nous sortir de là, sinon je serais bientôt Madame Doherty. Je croisais son regard, j’avais peur, je savais que j’aurais pu apprendre à l’aimer cela ne devait pas être difficile mais pour une fois j’aurais voulu avoir le temps et le choix « On doit faire quelques choses … sinon nous passerons notre vie tous les deux » l’idée n’est pas désagréable je savais qu’il serait un mari parfait mais malheureusement il n’était pas Adam et cela me rendait triste.

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